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Journée mondiale de la terre |
Album (Les Fourmis Rouges, 2016)
Une réhabilitation de cet animal plutôt mal considéré : et si les méduses étaient sentimentales?...
L’héroïne de ce superbe album grand format est une jeune « méduse rose, une guimauve marine, marshmallow des mers, champignon de gélatine ». Elle raconte sa vie au gré des courants, sa liberté, ses mouvements fluides dans l’eau...
« Je vogue, je flotte, m’évase et dérive, évitant de m’envaser. Je ricoche et j’effiloche mes froufrous au fil des flots. [...] Je gonfle ma cloche, puis la rétracte. C’est ainsi que se meuvent les méduses. J’ébouriffe de temps en temps ma traîne de dentelles. » Elle raconte ses rencontres dans les fonds marins, notamment avec les déchets qu’y laissent les humains...
Il lui arrive parfois d’embrasser des gens, même si elle se rend bien compte que ça ne leur plaît pas... Un jour qu’elle nage trop près de la côte, elle heurte par inadvertance une petite fille, que la brûlure fait évidemment pleurer. Mais sans cœur ni cerveau, la méduse ne comprend pas qu’elle lui a fait mal...
Sous le coup de la colère et afin qu’elle ne blesse plus personne, le père sort la méduse de l’eau et l’abandonne sur le sable... La méduse a chaud, se dessèche, voit la marée descendre et la mer s’éloigner... jusqu’à ce que, malgré la peur et la douleur, la petite fille la remette à l’eau.
Une belle sensibilisation à la nature, aux animaux de la mer et à l'écologie ; les illustrations à l’aquarelle donnent beaucoup de grâce et d’élégance à cette héroïne souvent effrayante, accentuant le contraste entre le monde grossier des humains et la splendeur et la luminosité des fonds marins.
Virginie SG
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